UNE ENFANCE SOLITAIRE
Solitaire, Claude acquiert le goût du travail en secondant son père dans ses activités politiques puis en se lançant elle-même comme journaliste et "romancière des simples" ainsi qu'elle l'a confié à André Bruel. Faute de la bien connaître, elle a été maintenue dans l'ombre de Colette dont elle a été la secrétaire durant trois ans, alors que son œuvre s'en écarte totalement tant par les sujets audacieux et périlleux parfois, que par le style, bref et martelé, âpre et vigoureux.
ROMANCIÈRE ET JOURNALISTE
Les critiques lui reconnurent une rare maîtrise de la langue et un art du portrait psychologique sans pareil. Cette femme au corps frêle et à la santé précaire s'est consumée à sa table de travail affirmant sans cesse sa vocation notamment dans ses lettres à Marie Le Franc. Son œuvre, bien que contrastée, mérite d'être redécouverte car l'auteure avait un sens peu commun de l'art dramatique. Fière, vaillante, Claude Chauvière vécut nourrie des difficultés et de la volatilité des choses.
UNE MÉLOPÉE DÉCHIRANTE
Entravée par une longue crise mystique, plaçant très haut ses exigences morales, Claude Chauvière n'a pas produit tout ce qu'elle aurait dû donner. Vivre ne lui suffisait pas. Écrire, écrire dans la douleur mais écrire, c'est une nécessité vitale, la libération essentielle. Claude Chauvière a accepté ce combat pour exister comme auteure mais aussi tout simplement comme une femme face au monde.
SOMMAIRE
- Avant-propos
- Émélie Marie Aglaé, des parents militants
- Emmanuel Chauvière
- Maria Chauvière
- Entre politique et charité
- Roman et journalisme
- En Anjou à l'Esvière
- Le refuge dans le Midi
- Une mélopée déchirante
- Lettres de Claude Chauvière à Marie Le Franc
LE LIVRE
Ouvrage broché et cousu, 164 pages 21 x 21 cm
Nombreuses illustrations et documents divers.
Ouvrage imprimé chez Cloître Imprimeurs sur papier issu de forêts gérées durablement.
Pour en savoir plus : www.cloitre.fr