On doit déjà à Mme Chauvière des œuvres d'une sensibilité profonde, mais je ne crois pas qu'elle ait jamais rien écrit de plus émouvant que On m'a volé mon amour, roman où s'extériorisent toute la tendresse de la femme et aussi la détresse devant la trahison et l'oubli. C'est là un livre de femme qui, exception assez rare, plaira aux femmes.
Les Dimanches de la femme,2 août 1931, n° 491.
L'ai-je aimé ? accentue la personnalité contradictoire de l'écrivain dure jusqu'à la cruauté, éprise de l'amour jusqu'à la haine, exaspérée, impulsive, capable de souffrir jusqu'à la torture, ses fibres intimes rongées à vif par le réel. Si pareille conception de l'amour dans L'ai-je aimé ? est discutable, la valeur littéraire du roman ne l'est pas et Claude Chauvière le range parmi ses œuvres préférées.
La Femme de France,2 août 1931, n° 847.
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